Illustration (Jacques Paquier / Flickr).

France : la Société Générale organise la suppression de 900 postes

La Société Générale, qui emploie 115.000 salariés dans le monde (presque la moitié en France), se prépare à supprimer 900 postes dans l’Hexagone. Les fonctions centrales du groupe (basées à La Défense) et ceux dans l’informatique seraient les plus menacés par cette restructuration.

Après avoir fusionné avec le Crédit du Nord en 2020 et annoncé en 2023 une refonte de sa marque pour tenir compte des spécificités locales, Société Générale travaille à la réorganisation de ses effectifs, principalement au sein de son siège à La Défense (Hauts-de-Seine), pour simplifier son fonctionnement et améliorer son organisation opérationnelle. Cela fait suite aux annonces qui avait été présentées en septembre dernier par Slawomir Krupa : le nouveau directeur général a pour objectif d’enregistrer 1,7 milliard d’euros d’économies brutes en 2026 par rapport à ce qui avait été réalisé en 2022. Pour y parvenir, il entend rationnaliser les systèmes d’information, optimiser les processus d’achat et simplifier l’organisation. Concrètement, cela passera surtout par le regroupement et la mutualisation de certaines fonctions, la suppression de fonctions intermédiaires dans la prise de décisions et le redimensionnement de certaines équipes pour tenir compte des projets en cours. Cette réorganisation, qui est présentée aux instances représentatives du personnel, entraînerait la suppression de 900 postes sans départs contraints (mobilité interne, transition d’activité ou départs volontaires). La mise en application pourrait s’enclencher à partir du deuxième trimestre 2024.

Dans ce contexte, plusieurs entités au sein du siège en France envisagent des évolutions d’organisation qui nécessitent des mesures d’accompagnement social spécifiques. L’objectif est de regrouper et mutualiser certaines activités et fonctions, de supprimer des strates hiérarchiques pour alléger les processus de décision et de redimensionner certaines équipes du fait de la revue de projets ou de processus. Ce dossier de réorganisation, qui constituerait une étape importante dans la réalisation des économies additionnelles envisagées, est soumis ce jour à la consultation des instances représentatives du personnel. A l’issue de cette consultation prévue au deuxième trimestre 2024, la mise en œuvre de ces évolutions d’organisation se traduirait par environ 900 suppressions de postes au siège sans départs contraints (soit environ 5% des effectifs du siège)“, confirme la Société Générale dans un communiqué de presse. A l’inverse du quatrième groupe bancaire français, la néo-banque Revolut cherche à renforcer son offre sur l’épargne et le crédit immobilier dans l’espoir de multiplier par huit son nombre de clients en France à l’horizon 2028.

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