Illustration (Jacques Paquier / Flickr).

Ian Brossat (PCF) veut taxer davantage les logements vacants

Pour Ian Brossat (PCF), il est indéniable que les logements vides ne sont pas assez taxés alors que des milliers d’enfants dorment dans la rue ou les écoles. Il entend renforcer la fiscalité sur les logements vacants pour lutter contre la spéculation immobilière.

Ian Brossat, ancien adjoint à la mairie de Paris et désormais sénateur (Parti Communiste Français), a un sujet qui lui tient toujours à cœur : les logements vacants. Maintenant qu’il occupe un siège au palais du Luxembourg, il entend jouer sur la fiscalité immobilière en se montrant plus intransigeant sur les habitations qui ne sont pas occupées. Alors que l’INSEE a recensé 2,9 millions de logements vacants en 2023 (soit 8,1% du parc immobilier), Ian Brossat rappelle que quelques 3.000 enfants passent leurs nuits à la rue ou dans les écoles faute de toit. Pour y remédier, il entend agir sur une fiscalité plus punitive afin d’encourager les propriétaires à remettre leurs biens sur le marché, en les vendant ou en les louant.

Quand il y a 3.000 gosses à la rue. Que certains d’entre eux en viennent à dormir dans les écoles. Il est inacceptable que des logements restent vides, propriétés de multipropriétaires qui alimentent la spéculation. Oui, il faut taxer plus les logements vides“, a regretté Ian Brossat, le sénateur de Paris (PCF), sur son compte X / Twitter. En début d’année, lorsqu’il était encore à la mairie de Paris, il a beaucoup œuvré pour que les propriétaires ne respectant pas la politique d’encadrement des loyers soient financièrement sanctionnés. Pour Véronique Bédague (Nexity), certains logements restent vacants car leur situation géographique ne permet pas de satisfaire la demande.