Illustration (Rog01 / Flickr).

APL : le gouvernement n’a “pas de projet de réforme”

Si le gouvernement prépare le budget 2025, Thomas Cazenave (Comptes Publics) assure qu’il n’est pas envisagé de réduire le montant des aides publics, notamment les APL (Aides Personnalisées au Logement). Pour lui, cette information serait une rumeur sans fondement.

Alors qu’une rumeur laissait entendre que le gouvernement pourrait supprimer toutes les aides destinées au Logement, notamment les APL (Aides Personnalisées au Logement), Thomas Cazenave a tenu à démentir ce qui aurait pu être un axe de réflexion. Selon Paris Match, la majorité présidentielle réfléchirait pourtant à raboter les aides publiques pour réaliser de vraies sources d’économies. Si Emmanuel Macron cherche à sauver 10 milliards d’euros en 2024 et le double en 2025, le gouvernement travaille déjà à l’élaboration du budget 2025 sans que rien ne soit arrêté. Mais pour le ministre délégué aux Comptes Publics, qui a dîné mercredi soir à L’Elysée en compagnie du chef de l’Etat, le président refuserait toute nouvelle hausse d’impôt et privilégierait d’abord un meilleur recouvrement.

Il n’y a pas de projet de réforme, de suppression ou de rabot sur les aides publiques au logement. […] Je ne sais pas d’où cette information est venue“, assure avec fermeté Thomas Cazenave, le ministre délégué aux Comptes Publics, au micro de Franceinfo. Pour rappel, les APL sont des prestations sociales non contributives et sont versées selon des conditions de ressources, la composition du ménage, le lieu de résidence et le montant du loyer. Les APL représenteraient un coût de 14 milliards d’euros environ dans les finances publiques. Si la Fondation Abbé Pierre réclamait une augmentation de 10% des APL, Patrice Vergriete, lorsqu’il était encore au Logement, assurait qu’il chercherait à encourager la construction de nouveaux logements plutôt que d’augmenter les aides sociales. Le 1er octobre dernier, comme chaque année, le gouvernement a revalorisé le montant de l’APL de 3,7% en moyenne. Fin 2017, lors de son premier mandat, Emmanuel Macron avait décidé de réduire les APL de cinq euros par mois.