Illustration (Jacques Paquier / Flickr).

Valérie Pécresse veut “bâtir une France de propriétaires”

Pour Valérie Pécresse, après cinq ans d’inaction avec Emmanuel Macron, il est urgent de relancer la construction si nous ne voulons pas retrouver une France face à l’une des plus graves crises du logement depuis 1954.

Lors de son passage à Champigny-sur-Marne (94), Valérie Pécresse a pu aborder la question du logement en France. La candidate à la prochaine élection présidentielle (Les Républicains) en a profité pour fustiger le bilan du président sortant, estimant qu’Emmanuel Macron avait fragilisé le secteur et méprisé cette France des propriétaires. Pour inverser la tendance, elle souhaite revendiquer un objectif de 500.000 constructions de logements par an (un niveau jamais atteint, même sous le mandat de Nicolas Sarkozy) et compte s’appuyer sur la généralisation du Prêt à Taux Zéro (PTZ) à l’ensemble du territoire (même en zone rurale), réduire la TVA pour simplifier la construction de logements sociaux, favoriser la transformation de bureaux en logements résidentiels, défendre les propriétaires avec une tolérance zéro face aux squatteurs, autoriser les bailleurs sociaux à expulser les locataires condamnés pour trafic ou violence, permettre aux élus locaux d’accorder un droit prioritaire aux logements sociaux pour ceux qui vont travailler ou prôner une politique de mixité sociale à travers la loi SRU…

Il y a urgence à relancer la construction après un quinquennat d’inaction et d’abandon de la politique du logement par Emmanuel Macron. Ma politique du logement sera claire : la propriété pour ceux qui le veulent, la solidarité pour ceux qui le méritent !“, a prévenu Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et candidate à la présidentielle 2022 (Les Républicains), sur son compte Twitter. A noter, sur les deux dernières années où le Covid a fait émerger de nouveaux besoins en matière de logement avec un exode urbain, les Français ont vu leur pouvoir d’achat baisser puisque les prix ont augmenté dans de nombreuses agglomérations malgré des taux d’intérêts historiquement bas.