Illustration (CNOSF / KMSP / France Olympique / Flickr).

Stade de France : le gouvernement tend la main à un repreneur étranger

Interrogée par les sénateurs, Amélie Oudéa-Castéra (Sports) a confirmé qu’il était parfaitement envisageable que le Stade de France soit repris par un investisseur étranger. La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et le Paris Saint-Germain pourraient faire partie des éventuels repreneurs.

Alors que l’actuelle concession du Stade de France (Saint-Denis) arrivera à son terme le 30 juin 2025, l’Etat, qui est le propriétaire de l’enceinte, a lancé deux procédures pour trouver un nouveau concessionnaire ou un nouveau propriétaire. Interrogée par Laurent Lafon, le sénateur du Val-de-Marne (Union des Démocrates et Indépendants), qui souhaitait connaître les critères du gouvernement pour privilégier la cession du Stade de France ou une nouvelle concession et si l’Etat était prêt à étudier les éventuels dossiers déposés par des candidats étrangers, Amélie Oudéa-Castéra s’est montrée favorable à toutes les éventualités. La ministre des Sports et des Jeux Olympiques & Paralympiques a rappelé qu’elle chercherait le meilleur projet à long terme pour le Stade de France, avec méthode et transparence, en veillant à conserver la vocation sportive du stade et en préservant les intérêts économiques et financiers de l’Etat. Alors que la FIFA et le PSG (par l’intermédiaire de Qatar Sports Investment, l’actionnaire du club) pourraient candidater pour une reprise du Stade de France, Amélie Oudéa-Castéra n’a fermé aucune porte pour cette enceinte sportive évaluée à quelques 600 millions d’euros.

S’il devait y en avoir un qui réponde aux conditions protectrices, qui dans le cadre d’une cession seraient de toute façon fixées par la loi et le parlement, ou si cet investisseur étranger devait participer à un groupement plus simplement d’opérateurs, il n’y a pas de raison de l’en empêcher, de l’écarter à priori et par principe. Mais ce que je veux vraiment dire, c’est ‘projet ambitieux, de long terme, à la hauteur de la place de ce stade dans le récit sportif national, des attentes des élus et des habitants de ce territoire’“, a précisé Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques & Paralympiques, devant les sénateurs. Quant aux fédérations sportives, elles seront libres de candidater, de s’associer ou de négocier les conditions d’utilisations du stade avec les éventuels candidats. Les candidats à la reprise du Stade de France ont jusqu’au 7 avril 2023 pour déposer leurs dossiers et les offres pourraient être étudiées en 2024.

Guillaume Blanc

Fondateur d'ImmoPotam.com. Sujets de prédilection : neuf / VEFA, Pinel, PTZ, déficit foncier, Ile-de-France... Tous ses articles