Immobilier : les vendeurs ne sont pas prêts à toutes les concessions
Dans un marché immobilier où le volume de ventes se raréfie, les vendeurs sont prêts à revoir leurs ambitions à la baisse sans pour autant vendre à pertes. La prise de conscience semble encore poussive et pénalise grandement le marché…
Dans sa note de conjoncture immobilière, les Notaires de France remarquent que le volume de transactions de logements anciens en cumul sur les douze derniers mois en France (hors Mayotte) s’élève à 1.083.000 transactions à fin février 2023. Ils constatent que le marché de l’immobilier est baissier depuis l’été 2022 (-5,5%) et que cette chute s’est accélérée en février 2023 (-8,1% sur un an). Si la situation reste en l’état, les notaires prédisent un volume de ventes sous la barre du million à la fin de l’été à cause de prix qui ne baissent toujours pas et de conditions de financement qui continuent à se durcir.
“Les vendeurs doivent prendre conscience que les prix d’il y a six mois ne sont plus ceux d’aujourd’hui et se dire que la plupart d’entre eux ne vendent pas à perte, même s’ils doivent concéder une baisse“, admet Me Thibault Gallot-Lavallée, notaire basé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), dans les colonnes du Figaro. En début d’année, Loïc Cantin (FNAIM) s’attendait à ce que le nombre de transactions soit nettement revu à la baisse en 2023, anticipant une baisse de 10% environ tandis que les Notaires de France annonçaient une reprise pour le second semestre de l’année.
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