Illustration (wayhomestudio / Freepik / ImmoPotam).

Une collégienne reçoit par erreur sa première taxe d’habitation

A 13 ans, Sophie a été sollicitée pour payer une taxe d’habitation de 2.467€ à cause d’une mauvaise déclaration de ses parents qui ont acheté leur maison avec une SCI familiale. La collégienne espérait surtout recevoir son diplôme d’Anglais.

A tout juste 13 ans, Sophie se retrouve déjà confrontée aux problèmes d’adultes. Alors qu’elle attendait un courrier pour recevoir son diplôme d’Anglais, elle a obtenu une lettre ornée du logo de la République française dont le contenu était loin de satisfaire ses attentes. Dans ce courrier républicain, la collégienne découvre qu’elle doit payer 2.467€ de taxe d’habitation sans trop comprendre le pourquoi du comment. Hébergée à titre gracieux chez ses parents à Caluire-et-Cuire (Rhône), elle ne possède pas directement de patrimoine immobilier. Pour comprendre cette mésaventure administrative, les parents de Sophie, qui ont acheté leur résidence principale grâce à une Société Civile Immobilière (SCI) familiale, auraient commis une erreur dans leur déclaration d’impôts. Le montant réclamé est d’autant plus surprenant qu’il n’ont jamais payé une telle somme lorsqu’ils étaient encore imposés avant la réforme sur la taxe d’habitation, qui a entraîné sa suppression pour les résidences principales mais qui reste toujours d’actualité pour les résidences secondaires.

Je ne vois qu’une seule explication : notre fille de 13 ans nous cache des choses. Elle s’est achetée une maison sans nous le dire“, ironise Frédéric, le père de Sophie, auprès du Progrès. La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) a expliqué que les parents de Sophie avaient coché la mauvaise case et que, si l’erreur venait à se confirmer, l’impôt pourrait être annulé. Ces derniers jours, Bercy avait admis que des avis d’imposition pour la taxe d’habitation avaient été adressés par erreur à des contribuables n’ayant pas de résidences secondaires.