Illustration (jcomp / Freepik / ImmoPotam).

Le logement représente 97G€ de recettes fiscales en 2022

Grâce à la fiscalité, aux différents impôts et taxes, l’immobilier a rapporté plus dans les caisses de l’administration publique que ce que cela lui a coûté. Pour le ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, l’immobilier pèse pour 22% du PIB et représente 97 milliards d’euros de recettes fiscales.

Avec le soutien du Service des Données et Etudes Statistiques (SDES), le ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires a pu dévoilé les chiffres du logement pour 2022 et l’on recense 37,7 millions de logements (juillet 2022). Si le monde de l’immobilier est fortement impacté par la morosité du marché, le poids du logement dans l’économie nationale est pourtant loin d’être marginal. Il apparaît ainsi que les dépenses des agents économiques pour le logement s’élèvent à 581 milliards d’euros (+3,3% en un an), soit 22% du Produit Intérieur Brut (PIB). Dans ce même rapport, on apprend que l’activité immobilière est en hausse de 3,4% grâce aux travaux de rénovation ou d’entretien et les acquisitions dans l’ancien, que les prélèvements obligatoires et les taxes sur le logement s’élèvent à 97 milliards d’euros (en baisse de 0,6% en un an) et que les aides en faveur du logement sont de 42 milliards d’euros (+4,2% en un an), soit 1,6% du PIB. Comme annoncé depuis des semaines par les professionnels du secteur : l’immobilier rapporte bien plus à la puissance publique que ce qu’il ne coûte…

En 2022, les prélèvements relatifs au logement sont estimés à 97 milliards d’euros, soit 8,1% de l’ensemble des prélèvements obligatoires. La taxe foncière sur les propriétés bâties, les droits de mutations à titre onéreux, les impôts sur les revenus immobiliers et les plus-values et les taxes d’urbanisme en représentent près de 60% tandis que près d’un tiers sont des dépenses de TVA portant sur les charges liées à l’occupation du logement ou aux investissements en logement“, peut-on lire dans le rapport du compte du logement établi par le ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires avec le soutien de la SDES. Dernièrement, la Fédération NAtionale de l’IMmobilier (FNAIM) rappelait que la chute du volume de transactions immobilières aurait des conséquences sur les budgets des collectivités (notamment via les DMTO).

Plus de renseignements sur le rapport du compte du logement (2022)