Illustration (manfredrichter / Pixabay / ImmoPotam).

Passoires thermiques : qui est le plus impacté ?

A partir des données recueillies par l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE), Effy a pu dresser le portrait-robot des ménages subissant le plus les passoires énergétiques.

Si les pires passoires thermiques ne pourront bientôt plus être mises en location à partir de 2025 (classe G), 2028 (classe F) et 2034 (classe E), des idées-reçues restent solidement ancrées autour de ces habitations énergivores, au point que certains bailleurs envisagent de vendre leurs logements pour ne pas avoir à gérer des travaux perçus comme trop onéreux. Ainsi, Effy, qui est le premier spécialiste de la rénovation énergétique au service des particuliers, fait un portrait des ménages les plus concernés par un logement mal isolé. Il en ressort que les passoires thermiques sont majoritairement habitées par des ménages aux revenus intermédiaires ou hauts revenus (58%), que ces logements énergivores sont occupés par leurs propriétaires (58%) contrairement aux locataires de logements sociaux (7%), que la superficie moyenne des passoires thermiques se situe entre 60-100m² et concerne principalement les maisons (60%).

Les foyers à hauts revenus ou intermédiaires considéraient qu’ils n’avaient pas le droit à des aides. Ils étaient moins sensibilisés aux aides existantes“, remarque Audrey Zermati, directrice stratégique chez Effy, auprès du Figaro. Pour répondre aux enjeux de la loi Climat & Résilience, le gouvernement a mis en place de nombreuses mesures visant à favoriser la rénovation énergétique, sans nécessairement dépendre des revenus du foyer. Et si l’envie de vendre son logement est toujours d’actualité, autant le faire avec un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) mieux valorisé