HLM : pourquoi comptent-ils moins de passoires thermiques ?
Si la France comptabilise 16,84% de passoires thermiques sur l’ensemble de son parc immobilier, les logements sociaux sont plutôt épargnés par la précarité thermique.
Parmi les 28,37 millions de résidences principales recensées en 2018, l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE) aurait enregistré 4,78 millions de passoires thermiques, c’est-à-dire des logements énergivores ayant une étiquette F ou G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Ainsi, si l’on peut retrouver 16,84% de passoires thermiques en France, il apparaît que les logements sociaux sont mieux isolés que dans le parc immobilier privé. Pour comprendre un tel décalage entre les logements sociaux et le parc privé, cela peut s’expliquer par la stratégie des bailleurs sociaux à procéder régulièrement à des réhabilitations thermiques depuis des années et à vendre à bon prix son patrimoine quand celui-ci est particulièrement obsolète ou trop coûteux à entretenir.
“On a un petit peu moins, en réalité, de passoires thermiques dans le logement social que dans le logement en général. 17-18% des appartements et des maisons sont vraiment ce que l’on appelle des passoires thermiques. Dans le parc HLM, c’est plutôt 14%“, remarque Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée en charge du Logement, lors de son passage à l’antenne de Sud Radio cette semaine. Pour rappel, avec la loi Climat & Résilience, les pires passoires thermiques ne pourront plus être mises en location à partir de 2025 (classe G), 2028 (classe F) et 2034 (classe E).
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