Illustration (kues1 / Freepik / ImmoPotam).

Paris (75) : les locations saisonnières en plein boum en un an

Selon les données d’AirDNA, les locations touristiques à Paris (75) ont retrouvé de leur splendeur : tous les voyants sont au vert. La location saisonnière semble être majoritaire dans la capitale.

Si les locations touristiques ont grandement été pénalisées en 2020 et en 2021 pour cause de pandémie mondiale, il semblerait que l’activité reparte de plus belle en 2022. Selon AirDNA, qui est un fournisseur mondial de données et d’analyses de locations saisonnières, les données collectées sur le marché parisien montrent que le prix moyen d’une nuit en location touristique est passé de 130€ en juin 2021 à 156€ en mai 2022 (+20% en un an), que le taux d’occupation était à 88% en avril 2022 contre 53% en juin 2021 et que les revenus moyens collectés en mai 2022 sont de 2.641€ contre 1.669€ en juin 2021 (+58% en un an). Toujours d’après les données collectées par AirDNA, on recense 27.162 locations actives dans la capitales en mai 2022 (dont 87% de logements complets) et 71% concernent des studios et des 2-pièces. Les logements parisiens sont même très bien notés par les touristes puisque 67% d’entre eux ont une note supérieure à 4,5 (sur 5) et que la moyenne générale est à 4,55.

Si la mairie de Paris entend réglementer les locations saisonnières en limitant à 120 nuitées réservées par an (pour les résidences principales et après avoir déposé une déclaration de meublé de tourisme en ligne), AirDNA remarque, entre juin 2021 et mai 2022, que 28% des locations saisonnières ont été louées plus de 90 jours par an (et 11% à plus de 180 jours par an). Si l’on se fie aux données de Moteur’Immo, il ne serait pas surprenant que les locations saisonnières soient largement majoritaires dans la capitale, au détriment des locations longues durées qui se retrouvent confrontées à l’encadrement des loyers et un contrôle renforcé au niveau local.