Illustration (Blandine Le Cain / Flickr).

Logements sociaux : Marine Le Pen milite pour la préférence nationale

Marine Le Pen (M La France) a profité de son passage sur France Bleu pour revoir sa position concernant les locataires étrangers occupants des logements sociaux. Si elle venait à être élue présidente de la République, il n’est pas question qu’ils soient expulsés du jour au lendemain, sans raison.

Dans son programme de campagne, en se basant sur les derniers chiffres connus de l’INSEE et datant de 2017, Marine Le Pen (M La France) estime que 620.000 logements sociaux sont actuellement occupés par des étrangers. Si elle a un temps envisagé de lancer un plan massif de construction et de réhabilitation de logements dans le pays, il n’est pas question pour autant que les étrangers se retrouvent sans toit si elle venait à prendre le pouvoir. Si elle est souvent confrontée à de fausses informations, elle reconnaît volontiers vouloir privilégier une préférence nationale, c’est-à-dire que si un logement social venait à se libérer, il serait proposé en priorité à des Français plutôt qu’à des étrangers. En revanche, elle rappelle qu’un étranger qui commettrait un délit ou un crime, ou même un clandestin, n’a pas vocation à rester sur le territoire.

Les gens qui sont présents sur notre territoire, qui respectent nos lois, qui respectent nos valeurs, qui ont parfois travaillé en France, n’ont aucun risque avec la politique que je veux mener. Ils pourront rester en France. […] Je trouve que c’est normal, encore une fois, ce sont des logements sociaux que nous avons payés, que nos parents ont payés, que nos grands-parents ont payés : il est normal que les Français soient privilégiés dans leur attribution“, a assuré Marine Le Pen, candidate toujours en lice à l’élection présidentielle 2022, lors de son passage sur les ondes de France Bleu. De même, elle a confirmé que les prestations de solidarité devaient être réservées aux Français ou à des étrangers qui sont restés au moins cinq ans à temps plein pour contribuer à la richesse de la France grâce à leur travail.