Illustration (lovelyday12 / Freepik / ImmoPotam).

L’Etat va rénover 1.000 bâtiments pour la sobriété énergétique

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie), Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition Energétique) et Gabriel Attal (ministre délégué aux Comptes Publics) ont annoncé que mille projets avaient été retenus afin de réduire rapidement la consommation d’énergies fossiles (gaz ou fioul) des bâtiments de l’Etat. 130 millions d’euros seront investis et les économies devront être réalisées dès l’hiver prochain.

Alors que le gouvernement a annoncé, le 6 octobre dernier, la mise en place d’un plan de sobriété énergétique, il se doit de se montrer exemplaire aussi bien à court terme qu’à long terme. Si le bâtiment est le premier consommateur d’énergies en France, avec près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre, les bâtiments publics peuvent eux aussi être mieux gérés, surtout lorsque l’on sait que les énergies fossiles représentent aujourd’hui deux tiers de notre consommation d’énergie. Avec une volonté de lutte contre le changement climatique, de transition énergétique et de souveraineté nationale, l’Etat s’est fixé pour objectif de réduire de 10% sa consommation d’énergie avec de petits gestes du quotidien (régulation de la température des locaux…) et des actions de plus grandes ampleurs (travaux plus importants permettant de limiter la consommation énergétique…). Dans le cadre du projet Résilience II, la Direction de l’Immobilier de l’Etat (DIE) a fixé pour objectif de réduire rapidement la consommation d’énergies fossiles dès l’hiver 2023-2024 et a reçu plus de 5.600 dossiers. Après concertation, ce sont près de 1.000 projets qui ont été retenus, aussi bien en France métropolitaine que sur les territoires ultra-marins, pour rénover toutes sortes de bâtiments de l’administration publique (préfectures, gendarmeries, bâtiments de police, douanes, centres de finances publiques, établissements scolaires…).

Le fondement du plan de sobriété énergétique repose sur un principe : la mobilisation des grands acteurs, et en particulier de l’Etat qui doit être exemplaire. Je salue les efforts importants qui ont été déployés en ce sens par nos services publics ces derniers mois, avec des résultats concrets. Au-delà des changements d’habitude pour faire la chasse au gaspillage d’énergie, nous accompagnons cette dynamique en soutenant des travaux de rénovation énergétique, qui sont complémentaires. Tous les leviers doivent être activés pour atteindre notre objectif de neutralité carbone !“, remarque Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Energétique, dans un communiqué de presse. A travers ces 130 millions d’euros investis, l’Etat aspire à réaliser une économie prévisionnelle estimée à plus de 200 millions de kWhef d’énergies fossiles par an (consommation énergétique réelle en énergie finale), soit la consommation domestique d’une ville de 50.000 habitants.