Illustration (DilokaStudio / Freepik / ImmoPotam).

5 questions à… Benjamin Babillaud (Artur’In)

Benjamin Babillaud est account manager chez Artur’In. Son expertise : la communication digitale pour permettre aux professionnels de l’immobilier (entre autres) de réussir leur virage numérique. Autant dire que, ces deux dernières années, il a été particulièrement sollicité…

A travers des séries de confinement, le monde de l’immobilier a enfin démarré son virage numérique. Parlez-nous de votre activité !

En effet, le monde immobilier, qui avait amorcé un virage digital avant le Covid, a accéléré le processus afin d’aller où sont les gens. Ces dernières années, le web et les réseaux sociaux sont devenus un lieu de passage incontournable. Le trafic sur ces supports a encore pris un essor avec les confinements successifs qui ont vu d’autres populations s’y mettre, comme les personnes âgées pour rester connectées avec la famille et/ou s’occuper. Chez Artur’In, nous aidons les acteurs de l’immobilier (ainsi que l’assurance, l’automobile, les salles de sport, les experts comptables, les avocats et dernièrement les pharmacies) à créer et développer leur présence sur Google et les réseaux sociaux. Pour résumer, nous effectuons du community management automatisé, du référencement naturel et payant sur Google, ainsi que du conseil en stratégie digitale.

Quelle serait la plus belle rencontre que vous ayez faite dans l’immobilier ?

J’ai fait beaucoup de belles rencontres en immobilier. Je peux citer Benjamin Le Ny (Adhémar Immobilier) pour les échanges sympathiques et réguliers que nous avons, Mathieu Guerin et son papa Patrice, avec qui j’ai effectué un rendez-vous de mise en place de nos services très agréable, je me serais cru à la maison dans leur agence. Si je devais n’en retenir qu’une malgré tout ce serait peut-être l’agence Thomas que nous avons accompagné dans le démarrage de leur présence digitale et qui font du beau boulot en famille. Je trouve leur communication vraiment sympathique, à l’image des personnes qui constituent l’agence. Sur un plan personnel, je rajoute une petite note pour un conseiller en gestion de patrimoine avec qui je monte un dossier Pinel actuellement : Sebastien Canillas (Prodémial) applique dans son fonctionnement une méthode qui mérite d’être soulignée. Dans les différentes phases d’accompagnement, celui-ci est très pédagogue (explications claires, simplifiées, imagées, Power Point, livrets de présentation…), ce qui me permet d’apprendre les bases de l’investissement et de la défiscalisation, de mieux comprendre les propositions qu’il me fait.

Avec votre expérience dans l’immobilier : quelle serait l’anecdote la plus croustillante ?

Vu que je ne suis pas un expert de l’immobilier mais plutôt du digital, je dirais que mon anecdote la plus croustillante en immobilier aura été l’achat de mon premier appartement. Un succès, mais aussi beaucoup de choses non repérées lors de l’achat et donc, après un an dans l’appartement, je peux dire qu’il est enfin tout beau tout propre.

Après une multitude de confinements, comment voyez-vous évoluer ce secteur d’activité ?

Avec les confinements répétés, le secteur de l’immobilier a été perturbé. Toutefois, dans la globalité, le marché s’est très bien porté en 2021. J’ai pu constater, avec mes diverses échanges téléphoniques et rencontres, qu’il y avait trois types d’agences, et donc de ressentis, pendant cette période : les agences en difficulté avant le Covid ont pour la plupart baissé le rideau, les agences peu ou pas digitalisées où certaines sont restées sans digital et ont stagné pendant que d’autres ont réagi et pris en main leur communication digitale (avec pour la plupart une hausse du chiffre d’affaires réalisé) et les agences déjà digitalisés avant mars 2020 qui ont passé de belles années et qui profitent de leur avance sur le sujet. Pour résumer, le carrefour digital est une aubaine pour les acteurs de l’immobilier, ou du moins c’est devenu un incontournable ou presque, pour se développer (rapport qualité / portée / prix). En plus, des supports historiquement utilisés (panneaux, flyers…) sont mis à mal par des lois et des réglementations (Stop Pub, loi Grenelle II contre la pollution visuelle). Le marché de l’immobilier est donc en pleine mutation digitale mais il reste encore beaucoup à faire.

Vous êtes ministre du Logement dans un prochain gouvernement* : que feriez-vous en faveur de l’immobilier et du BTP ?

Trois mesures : des aides pour la rénovation énergétique (passoires thermiques) pour tout le monde, des aides pour la digitalisation des entreprises et une sécurité sur les approvisionnements en matières premières pour les constructions afin de limiter la flambée des prix dessus.

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*L’interview a été réalisée avant l’élection présidentielle de 2022 : la réponse est dissociée de l’actualité et de tout partisanisme politique.