Illustration (vwalakte / Freepik / ImmoPotam).

Des squatteurs réclament 5k€ à un propriétaire qui a récupéré son bien

Bien qu’ils occupaient illégalement des locaux, des squatteurs ont décidé de saisir la justice car la propriétaire des lieux n’aurait pas respecté une décision de justice et aurait récupéré son bien avant le délai imparti. Ils espèrent percevoir 5.000 euros de dommages et intérêts pour ce qu’ils considèrent être une violation de domicile…

A Lyon IXe (Rhône), deux squatteurs ont décidé d’attaquer en justice la propriétaire d’un bien qu’ils occupaient illégalement depuis juillet 2021. Pour s’approprier les lieux, ils avaient souscrit un contrat d’électricité et avaient fait remplacer les serrures pour éviter tout risque d’expulsion immédiate. Découvrant que ses locaux étaient squattés, la propriétaire a porté plainte au commissariat et a écrit à la préfecture. Une fois la justice saisie, elle a donné raison aux ayant-droits et les squatteurs ont obtenu un délai jusqu’au 31 mars 2023 pour quitter les lieux. Fin janvier, la propriétaire de l’immeuble fait constater que les squatteurs ont quitté les locaux, décide de faire condamner la porte pour empêcher leur retour et de faire appel à une société de surveillance pour sécuriser les lieux. Constatant qu’ils ne peuvent plus rentrer dans “leur” domicile, les squatteurs saisissent la justice car ils considèrent avoir été expulsés de leur squat illégalement et que la procédure n’a pas été respectée. Si un propriétaire se faisant justice lui-même pour récupérer son bien risque jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, les squatteurs risquent la même sanction s’il est prouvé qu’ils ont occupé les lieux illégalement.

On a œuvré et on a récupéré les lieux qui étaient en effet vides. Et du coup, on a mis une société de sécurité sur place pour justement reprendre notre bien et puis sécuriser le quartier qui devenait très dangereux“, raconte Anne Gagneux, la propriétaire des lieux, devant les caméras de BFM Lyon. Le jugement doit être rendu le 13 mars prochain et les squatteurs sauront s’ils peuvent percevoir 5.000 euros de dommages et intérêts de la part de la propriétaire qui assume avoir repris son bien occupé illégalement.

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