Saint-Etienne (42) : la mairie lutte contre les commerces abandonnés
Depuis quelques années, certaines rues du centre-ville de Saint-Etienne (42) sont de plus en plus désertées. Pour y remédier, les élus locaux sont prêts à aider ceux qui ont la volonté d’ouvrir un nouveau commerce ou à sanctionner les propriétaires en manque de bonne volonté.
A Saint-Etienne (Loire), les rues perpendiculaires aux artères principales sont bien souvent peu fréquentées à cause de nombreux locaux vétustes laissant à penser un abandon (au moins 300 commerces parmi les 4.000 recensés). Entre leur mauvais état, une superficie trop contraignante, une zone de chalandise plus restrictive et des travaux plus lourds à supporter : les candidats aux baux commerciaux se font discrets. Pour changer la donne et pour aider ceux qui veulent s’y installer, la mairie de Saint-Etienne est prête à s’engager financièrement en prenant à sa charge une partie des travaux des locaux vacants depuis plus de deux ans (pour un investissement minimum de 5.000 euros). Cet accompagnement pourra couvrir jusqu’à 30% du montant des chantiers de rénovation (plafonné à 45.000 euros). Si la carotte peut être incitative pour les locataires, le bâton peut être dissuasif pour les propriétaires : la première année, une taxe de 10% de la valeur locative du commerce sera mise en place pour les bailleurs qui ne font aucun effort (et elle sera progressivement réhaussée jusqu’à 20% les années suivantes).
“J’en reçois beaucoup qui sont découragés. Trop vétustes, pas aux normes : ils ne trouvent pas de locaux. Je veux dire, il y a un moment où le porteur de projet n’a pas les moyens. On sait qu’aujourd’hui les banques ont plus de mal à prêter : pour nous, c’est un petit coup de pouce“, note Pascale Lacour, adjointe au maire en charge du Commerce à Saint-Etienne (Les Républicains), devant les caméras de France Télévisions. La municipalité a pour ambition de réhabiliter une trentaine de locaux chaque année. En association avec deux banques et son établissement public d’aménagement, la municipalité a aussi créé une foncière dédiée à la préemption commerciale, la SORAPI, pour faire l’acquisition de rez-de-chaussée commerciaux abandonnés et les remettre sur le marché, via une location ou une revente à moyen terme (15 ans).
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