Illustration (maitree rimthong / Pexels / ImmoPotam).

Le crowdfunding immobilier se démocratise en 2021

Pour financer leurs projets, de plus en plus de promoteurs et de constructeurs font appel au financement participatif. En France, en 2021, ce placement a attiré de nombreux particuliers.

S’il a longtemps été répété en 2020 et en 2021 que de nombreux ménages avaient pu grandement épargner, cela se ressent ainsi sur le financement participatif. En effet, dans le crowdfunding immobilier, il a été observé que les particuliers ont pu investir 958 millions d’euros en 2021, quasiment deux fois plus qu’en 2020. Si le crowdfunding immobilier se démocratise de plus en plus avec un nombre d’investisseurs en plein boom en un an (+76%), il faut noter que le montant moyen investi est de 2.871€ (-40% en un an) sur le millier de projets financés en France et dans les territoires d’outre-mer. Le rendement annuel de 9,21% en moyenne combiné à une faible durée d’engagement (21,2 mois) et un risque de défaut excessivement bas (0,09%) sont des arguments non négligeables pour prendre une décision…

Cette année, on a retrouvé le rythme de croisière qui était le nôtre avant la pandémie, avec un doublement de la collecte chaque année“, s’est félicité Jérémie Benmoussa, co-fondateur et président de FundImmo, auprès du Figaro. Face à ce nouveau mode de financement, l’Union Européenne, avec pour but d’apporter un accompagnement spécifique aux épargnants pour les alerter sur le niveau de risque qui pourra varier en fonction des pays et du type de projets, entend dicter de nouvelles règles aux plateformes existantes qui financent des activités sous forme de souscription de titres ou de prêts : elles ont un an pour obtenir un agrément de Prestataire Européen de Services de Financement Participatif (PSFPE).