Crédit immobilier : Olivier Lendrevie (CAFPI) formule 3 propositions
Si la production de crédits immobiliers tourne en très net ralenti depuis plusieurs mois, Olivier Lendrevie (CAFPI) suggère quelques ajustements des normes du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pour redynamiser le marché. Si rien n’évolue rapidement, il redoute une grave crise du logement.
Alors que depuis janvier 2022 le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) impose un cadre pour les crédits immobiliers, il est acquis que la distribution de prêts immobiliers devient de plus en plus complexe et rare. Pour Olivier Lendrevie, les normes imposées par le HCSF pour lutter contre le surendettement sont un non-sens quand on sait qu’une très nette minorité des ménages ayant un crédit immobilier se retrouvent dans ce cas (10% environ). Le président du courtier CAFPI s’étonne que le crédit immobilier est contraint par un taux d’endettement de 35% mais qu’un crédit de trésorerie pour couvrir une addiction au jeu n’en tienne pas compte. Pour relancer la distribution de crédits immobiliers en France, Olivier Lendrevie suggère que le taux d’endettement soit associé à la notion de reste à vivre, que les revenus locatifs soient affectés au remboursement du crédit à travers un calcul différentiel et que les dérogations accordées aux banques pour les normes du HCSF soient simplifiées (mesure annuelle sans sous-limite).
“Il était inévitable que le renversement de politique monétaire amène les banques à lever le pied en matière de crédit. Nul ne doit s’en offusquer. Toutefois, à cet engrenage économique connu, notre haute administration a ajouté des obstacles artificiels créant inutilement le risque d’une grave crise du logement“, déplore Olivier Lendrevie, le président du courtier CAFPI, sur son profil LinkedIn. En début d’année, Olivier Lendrevie avait salué la mensualisation provisoire du taux d’usure décidée par la Banque de France. La Banque de France a déjà fait savoir qu’elle n’était pas favorable à une modification des normes HCSF.
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