Illustration (ThomasC-6768 / Pixabay / ImmoPotam).

UBS présente Paris comme la ville la moins abordable de la zone euro

Considérée l’an dernier comme une ville menacée par le risque de bulle immobilière, Paris et son marché sont désormais décrits comme surévalués par la banque suisse UBS en 2022. La Ville Lumière est la seconde ville la moins abordable du monde (juste derrière Hong-Kong).

Avec un indice de 1,59 en 2021, UBS voyait Paris parmi les villes les plus menacées face au risque de la bulle immobilière. Un an plus tard, la Ville Lumière est sortie des radars de la banque suisse. En effet, dans son étude portant sur l’indice mondial des bulles immobilières (UBS Global Real Estate Bubble Index 2022), Paris, avec des prix en très légères baisses par rapport à l’année précédente, n’est plus exposée par le risque de bulle immobilière spéculative. La capitale, qui a désormais un indice de 1,08 (surévalué), reste la ville la moins abordable de la zone euro. Pour affirmer que Paris figure parmi les villes les plus clivantes financièrement, UBS note qu’il faut 15 ans pour qu’un travailleur qualifié dans le tertiaire puisse se payer un 60m² dans le centre-ville contre 24 ans à Hong-Kong (Chine), 14 ans à Tokyo (Japon) ou 12 ans à Londres (Angleterre). L’étude remarque aussi qu’il faut en moyenne 33 ans de location pour qu’un appartement à Paris soit pleinement amorti par son propriétaire-bailleur.

Le logement à Paris est une valeur aberrante parmi les marchés de la zone euro couverts. Les prix nominaux de l’immobilier ont stagné entre mi-2021 et mi-2022 et sont nettement inférieurs à la moyenne nationale. Les loyers sont restés stables sur la même période et les revenus se sont légèrement redressés. Cela a poussé la capitale française hors de la zone à risque de la bulle, bien que le marché immobilier puisse encore être considéré comme surévalué. Paris reste la ville la moins abordable dans l’étude de la zone euro“, prévient la banque suisse UBS dans son rapport annuel sur l’indice de la bulle immobilière mondiale en 2022. De manière générale, les experts d’UBS remarquent que l’immobilier est un investissement de moins en moins intéressant car les coûts de l’endettement ne sont plus couverts par les rendements des investissements destinés à la location.

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