Une agence parisienne moquée pour la notion de mètres-carrés ressentis
Voulant parler d’une surface pondérée, une agence immobilière parisienne s’est attirée les moqueries des internautes sur les réseaux sociaux. Son erreur : avoir inventé la notion de mètres-carrés ressentis.
A Paris IXe (75), dans le quartier Saint-Georges, entre l’opéra Garnier et les Galeries Lafayette, une agence immobilière propose à la vente un studio de 11,53m² en loi Carrez pour une surface au sol de 23,55m². Pour rédiger l’annonce de ce bien présenté à 168.000 euros, l’agence H&B Immobilier évoque très clairement ces deux superficies mais intègre la notion farfelue de mètres-carrés ressentis, ce qui n’a pas manqué de faire réagir de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Derrière cette formule maladroite, l’agence immobilière cherchait surtout à mettre en avant la surface pondérée du logement, ce qui est fréquent pour une habitation mansardée bénéficiant de combles ou d’une mezzanine. Si la surface au sol correspond, comme son nom l’indique, à la surface totale du logement, la surface Carrez correspond à la surface au sol disposant d’une hauteur sous plafond d’au moins 1,80m. Pour valoriser le bien, les professionnels de l’immobilier ont tendance à intégrer une surface pondérée afin de souligner les volumes du logement. Cependant, la surface pondérée est surtout utilisée pour répartir les charges dans une copropriété (et déterminer les tantièmes) ou pour préciser la surface de référence dans le cadre d’un investissement locatif (dispositifs Duflot, Pinel…).
“Cela fait plus d’un mois que nous avions l’appartement à la vente, avec une vingtaine de visites : personne n’a été choqué“, s’étonne le directeur de l’agence H&B Immobilier auprès de TF1 Info. Pour éviter tout malentendu dans une transaction immobilière, seule la surface Carrez vaut mesure de référence depuis 1996, obligeant les vendeurs à déclarer une surface privative exacte et évitant les surestimations. Par ailleurs, le gouvernement étudierait la possibilité d’autoriser des logements disposant d’une hauteur sous plafond de 1,80m, au lieu de 2,20m actuellement.
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