Ile-de-France : les prix ont baissé de 6,8% dans l’ancien
Les Notaires du Grand Paris constatent que les prix des logements anciens ont baissé de 6,8% en un an en Ile-de-France, à des niveaux similaires pour les appartements (-6,7%) et les maisons (-7%). Et il faut s’attendre à une baisse moyenne de 7,9% en 2024, sur tous les types de biens dans la région francilienne.
Entre le 1er septembre et le 30 novembre 2023, pour les Notaires du Grand Paris, le prix moyen des appartements anciens vendus en Ile-de-France s’élève à 6.360€/m² et, sur tous les départements, les prix baissent sensiblement en un an : 9.870€/m² à Paris (-6,7%), 6.230€/m² dans les Hauts-de-Seine (-7,3%), 3.850€/m² en Seine-Saint-Denis (-7,5%), 4.950€/m² dans le Val-de-Marne (-6,8%), 2.860€/m² en Seine-et-Marne (-5,3%), 4.180€/m² dans les Yvelines (-6,0%), 2.860€/m² en Essonne (-5,8%) et 2.980€/m² dans le Val-d’Oise (-5,7%). Pour les maisons anciennes, le constat reste identique puisqu’elles sont valorisées à 683.600€ dans les Hauts-de-Seine (-7,0%), 312.000€ en Seine-Saint-Denis (-6,3%), 410.400€ dans le Val-de-Marne (-6,9%), 265.500€ en Seine-et-Marne (-7,4%), 418.200€ dans les Yvelines (-6,9%), 318.700€ en Essonne (-7,6%) et 312.600€ dans le Val-d’Oise (-6,7%).
“En Ile-de-France sur un an, de novembre 2022 à novembre 2023, les prix des logements ont diminué de 6,8% avec un recul comparable pour les appartements (6,7%) et les maisons (7%). Les mouvements de baisse des prix tendent à s’intensifier récemment. En Ile-de-France sur trois mois, d’août à novembre 2023, les prix des logements ont diminué de 2,8%. Après la correction de la variation saisonnière, la baisse trimestrielle des prix reste élevée (-2,5%)“, analysent les Notaires du Grand Paris dans un communiqué de presse. Dans leurs projections, les Notaires du Grand Paris s’attendent à un ajustement annuel des prix de -8,7% pour les appartements en Petite Couronne, -7,2% pour les appartements en Grande Couronne, -9,1% pour les maisons en Petite Couronne et -7,3% pour les maisons en Grande Couronne. Pour Véronique Bédague (Nexity), il ne fait aucun doute que la hausse des taux d’intérêts joue “un rôle majeur” dans la crise immobilière actuelle.
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