Ilustration (Ben_Kerckx / Pixabay / ImmoPotam).

La Wallonie va lutter contre les logements vacants

Si beaucoup de ménages wallons ont du mal à se loger, la volonté du gouvernement est de remettre les logements inoccupés sur le marché en prenant différents critères pour les cibler et les utiliser.

A l’initiative de Christophe Collignon, actuel ministre du Logement (Parti Socialiste), la Wallonie entend lutter contre les logements inoccupés en imposant des conditions plus drastiques sur les résidences secondaires. A partir du 1er septembre 2022, les gestionnaires de réseau de distribution (eau et électricité) seront autorisés à communiquer aux pouvoirs publics les consommations de certains logements soupçonnés d’être inoccupés. En-dessous d’un certain seuil, des démarches administratives et/ou judiciaires pourront être lancées. Ainsi, un logement sera présumé inoccupé s’il présente une consommation inférieure à quinze mètres cube d’eau par an ou à cent kilowattheures par an.

En Wallonie, il y a un trop grand nombre de ménages wallons qui éprouvent des difficultés pour se loger, tandis que beaucoup de logements restent inoccupés. Désormais, garder un logement inoccupé en Wallonie sera considéré comme une infraction“, a annoncé Elio Di Rupo, ministre-président de la Wallonie (PS), sur son compte Twitter. Dès le mois de septembre, un juge du tribunal de première instance pourra ordonner toute mesure utile afin d’en assurer l’occupation dans un délai raisonnable, à la demande des autorités administratives ou d’une association agréée par le gouvernement. Le montant de l’amende administrative est comprise entre 500 et 12.500 euros par logement (en fonction de la longueur de la façade et du nombre d’étages du logement).