Conseiller bancaire, un métier qui peine à recruter et fidéliser…
Entre absence de télétravail, pressions commerciales et rémunérations peu attractives, les agences bancaires sont de plus en plus abandonnées par les conseillers. Depuis un an, une vague importante de démissions a été observée.
A Paris, et partout ailleurs, de nombreux clients d’agences bancaires traditionnelles ont l’impression d’être à des guichets fantômes où le nombre de conseillers fond comme neige au soleil. De plus en plus souvent, il ne reste plus que le directeur d’agence qui se retrouve à faire ce qu’il peut avec les moyens qui lui restent, sans parvenir à répondre à tous les messages. Depuis la fin de la crise sanitaire, il faut dire que la rotation est élevée (7,6%), avec de trop nombreuses démissions. Selon le Syndicat National de la Banque et du Crédit (SNB CFE-CGC), près de 30% des salariés rejoignant le secteur bancaire ont démissionné deux ans plus tard et 60% d’entre eux ont carrément quitté le secteur au bout de cinq ans. Qu’importe le réseau bancaire ou le territoire géographique : ce constat est observé partout. Il faut dire que le métier ne fait plus vraiment rêver les nouvelles recrues, qui aspirent davantage à des responsabilités sociales et environnementales plutôt que de vendre exclusivement des produits financiers sans véritable conseil. Avec un métier qui ne propose pratiquement pas le télétravail et des rémunérations peu attractives pour un jeune (30.000 euros brutes pour un bac +2/3, avec des primes au résultat), la pression commerciale n’incite plus les jeunes à répondre massivement à ce type de poste.
“Il y a une véritable hémorragie dans les banques avec beaucoup de départs. […] La tendance à l’œuvre depuis environ trois ans s’est accélérée il y a un peu plus d’un an“, observe Frédéric Hatsadourian, manager de la division banque et assurance pour le cabinet de recrutement Robert Walters, auprès du Figaro. Pour l’Association Française des Banques (AFB), si le secteur perd beaucoup d’effectifs sans nécessairement remplacer tous les postes (notamment les départs en retraites), les banques employaient plus de 350.000 personnes en 2021 et les alternants (16.400) sont de plus en plus privilégiés dans l’espoir de fidéliser leurs jeunes recrues.
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