Montpellier (34) : le Stade Louis-Nicollin espéré en 2026 et à 245M€
Entre la hausse du coût des matières premières, des taux d’intérêts de plus en plus élevés et une complexité administrative, le futur Stade Louis-Nicollin à Montpellier (34) a pris du retard et voit sa note bondir. Malgré tous ces aléas, ce complexe sportif et commercial devrait voir le jour en 2026 dans la ZAC Ode à la Mer (Montpellier, Lattes et Pérols).
Le Montpellier HSC devrait continuer à jouer au Stade de la Mosson (Hérault) au moins jusqu’en 2026. Espéré depuis plusieurs années, le projet du nouveau stade, qui rendra hommage à Louis Nicollin, le fondateur emblématique du club, a pris du retard, notamment à cause de son financement. Initialement budgétisé à quelques 150 millions d’euros, le Stade Louis-Nicollin devrait finalement représenter un investissement de 245 millions d’euros. La holding Nicollin, qui en sera propriétaire à 84% grâce au soutien de la Banque des Territoires, pourra compter sur l’Agence Régionale Aménagement Construction (ARAC) et la SERM-SA3M qui se partageront équitablement les parts restantes. Ce dépassement de budget s’expliquerait d’abord par la hausse des coûts des matières premières et au poids de la dette de plus en plus volumineuse. Un temps espéré en 2022, le Stade Louis-Nicollin ne verra pas le jour pour les cinquante ans du club mais plus probablement en 2026. Si aucun plan n’a encore été dévoilé, cette enceinte sportive, qui sera construite dans la ZAC Ode à la Mer (Montpellier, Lattes et Pérols), disposera de 24.000 places assises, de plus de 10.000m² de panneaux photovoltaïques et devrait générer 2.000 emplois permanents sur le site. Le Stade Louis-Nicollin tend à devenir un lieu de vie toute l’année dans ce nouvel éco-quartier en pleine mutation puisqu’il devrait intégrer un hôtel 4-étoiles, un musée du sport (mettant en avant toutes les collections de Louis Nicollin), des espaces de restauration, une crèche, un pole sante et bien-être, des bureaux (20.000m²) et des salles de réception. Le Stade Louis-Nicollin, qui se voudra moderne et éco-responsable, aspire à décrocher les certifications BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) et BDO (Bâtiments Durables Occitanie).
“Les hausses combinées des coûts de construction et des taux d’intérêts conduisent à une augmentation d’environ 20% du coût du projet. Evalué entre 180 et 200 millions d’euros lors de la concertation préalable de 2021, il est estimé entre 220 et 240 millions dans le contexte économique actuel. Le club, le Groupe Nicollin et leurs partenaires, déterminés à faire avancer le projet sans remettre en question son ambition, étudient les moyens d’adapter le modèle financier de construction du Stade Louis-Nicollin à la conjoncture économique“, précisaient les dirigeants montpelliérains dans un communiqué en novembre dernier. Ces dernières années, d’autres clubs, à l’image du MHSC, ont déjà réalisés la construction d’une nouvelle enceinte sportive, comme à Bordeaux (Matmut Atlantique), Le Mans (stade Marie-Marvingt), Lille (stade Pierre-Mauroy / Decathlon Arena), Lyon (Groupama Stadium) ou Nice (Allianz Riviera) et d’autres projets sont en cours (Brest).
Sujets de prédilection : neuf / VEFA, Pinel, PTZ, déficit foncier, Ile-de-France...
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