Illustration (Emmanuel38 / Pixabay / ImmoPotam).

Sables-d’Olonne : résidences secondaires & logements vacants surtaxés

La mairie des Sables-d’Olonne (85) va durcir ses conditions fiscales pour que les résidences secondaires et les logements vacants soient loués à l’année. Un peu moins de 60% du parc immobilier des Sables-d’Olonne sont des résidences principales.

En 2018 aux Sables d’Olonne, l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) recensait 15.690 résidences secondaires et logements occasionnels (38,9%) et 1.288 logements vacants (3,2%). Pour remédier à ces chiffres élevés, puisqu’il n’y aurait même pas 60% de logements occupés en permanence, Yannick Moreau, le maire des Sables-d’Olonne, a fait voter la semaine dernière un plan afin de revitaliser sa commune toute l’année avec l’espoir de permette à ses habitants de retrouver un accès au logement face à une raréfaction de l’offre. Dès 2023, il s’agira de prélever une taxe d’habitation commune aux résidences secondaires et aux logements vacants à un taux d’imposition de 14,38%. Pour inciter les propriétaires de ces logements à les louer à l’année, la mairie a prévu une aide financière de 5.000€ s’ils remettent leurs biens sur le marché du locatif pour au moins trois ans.

Le tout est de retrouver un équilibre entre le nombre de logements secondaires et celui de logements à l’année. Le problème aux Sables-d’Olonne ce sont les logements vacants (3.000), improductifs pour la station balnéaire ou pour la vie à l’année. Nous créerons une taxe sur les logements vacants pour que les propriétaires les remettent dans le circuit des locations. Le problème aux Sables-d’Olonne c’est la multiplication des locations touristiques qui dévitalise le centre-ville et réduit le nombre de locations à l’année. La ville doit agir pour retrouver un équilibre entre vie touristique et vie à l’année“, a constaté Yannick Moreau, le maire DVD des Sables-d’Olonne, sur son compte Twitter mercredi dernier. Si la situation n’évolue pas aux Sables-d’Olonne, il n’est pas exclu, en concertation avec le ministère du Logement, que la ville soit classée en zone tendue, ce qui permettrait à la mairie d’appuyer sur la taxe foncière des résidences secondaires comme cela est déjà le cas dans les grandes agglomérations…