Locations saisonnières : vers une réglementation plus stricte ?
Quatre parlementaires issus de tous bords politiques cherchent à réduire le plafond de nuits autorisées par an concernant la location de sa résidence principale. A l’approche des Jeux Olympiques, un encadrement plus strict semble nécessaire pour freiner la spéculation dans les principales zones touristiques.
Julien Bayou (Europe Ecologie Les Verts), Max Brisson (Les Républicains), Iñaki Echaniz (Parti Socialiste) et Christophe Plassard (Horizons) ont beau ne pas être sous la même bannière politique, ils partagent malgré tout la même vision concernant les locations saisonnières. Ces parlementaires reprochent aux principales plateformes de meublés de tourisme (Abritel, Airbnb, Booking…) de contribuer à la pénurie de biens disponibles sur le marché de l’immobilier, pénalisant les habitants permanents (Pays Basque, La Rochelle, Annecy, Paris…). Pour permettre à leurs administrés d’accéder à un logement, ils entendent réguler les locations touristiques, surtout quand on sait que le prix moyen d’une nuit dans un logement Airbnb a augmenté de 16,4% en France entre août 2018 et août 2022. Pour y parvenir, ils souhaiteraient que le nombre maximal de jours par an pour louer sa résidence principale diminue de trente nuitées (passant de 120 jours actuellement à 90) et que ce plafond s’applique aussi pour les résidences secondaires qui n’ont pas de limite. Ils espèrent aussi que la fiscalité soit commune entre les locations touristiques et les locations longues durées. Enfin, comme pour les locations longues durées, ils souhaiteraient que les locations de courtes durées soient interdites si les logements sont énergivores (classe F et G).
“Je suis favorable à ce que la fiscalité des revenus locatifs ne favorise pas les locations saisonnières au détriment de celles à titre de résidence principale“, promet Olivier Klein, le ministre délégué en charge de la Ville et du Logement, auprès du Figaro. De son côté, la plateforme Airbnb s’attend à des retombées économiques significatives à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces derniers mois, l’engouement pour la série Emily in Paris a contribué à redynamiser les locations saisonnières dans la capitale. Pour Thierry Marx (UMIH), les locations saisonnières font une concurrence déloyale aux professionnels de l’hôtellerie-restauration. Pour sa défense, Airbnb rappelle que 148 millions d’euros de taxes de séjours ont été reversées aux communes françaises (+60%) entre le 1er novembre 2021 et le 31 octobre 2022.
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