BTP : le coût des matières premières se stabilise légèrement (12/2022)
Alors que la construction de logements neufs a très nettement chuté en 2022, en grande partie à cause du taux d’usure qui a exclu les ménages de l’accès au crédit, le coût des matières premières n’est pas non plus anodin. Depuis début 2020, le coût de construction a bondi de 14,27%.
En décembre 2022, l’index général tous travaux calculé par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) a connu un cinquième mois de baisse des prix consécutif. Si son indice était à 129,1 points en juin et en juillet 2022 (son plus haut niveau), il n’est plus qu’à 127,3 points en fin d’année, soit une baisse globale des prix de 1,39% en l’espace de cinq mois. Depuis la pandémie mondiale, où l’indice était à 111,4 points en janvier 2020, le coût de construction a particulièrement augmenté durant toute cette période (+14,27%). Pour comprendre une telle envolée des prix, la guerre en Ukraine, le manque de main d’œuvre et la fin de la norme RT2012 en faveur de la RE2020 font aussi parties des explications. Avec une rareté de l’offre, combinée à des coûts de l’énergie et du transport eux aussi en hausse, cela se répercute sur tout le secteur du BTP. Mais si l’année 2022 a été particulièrement onéreuse pour les professionnels de la construction, 2023 pourrait marquer un retour à la stabilité des prix.
“La décrue de ces index est principalement liée à la décrue des matières premières, notamment les produits pétroliers et d’acier, qui se répercute ensuite dans les différents indices selon leur part entrant dans la composition des matériaux“, explique Nicolas Studer, le chef de la division indices des prix à la production à l’INSEE, auprès de Batiactu. Durant toute l’année 2022, les professionnels de l’immobilier, à l’image de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ou de BNP Paribas Immobilier, n’ont cessé de s’inquiéter de cette envolée des prix, et cela a fini par se ressentir sur leurs volumes de ventes (Nexity, Altarea…) puisqu’ils doivent vendre plus cher à des acquéreurs de moins en moins finançables.
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