Rome (Italie) : la Villa Aurora cherche toujours preneur
Estimée à pratiquement un demi-milliard d’euros, la Villa Aurora, en plein cœur de Rome (Italie), peine à enrôler un nouveau propriétaire malgré de nombreuses décotes. De nombreuses œuvres d’art d’exception justifient malgré tout ce prix de vente hors norme pour une bâtisse de 1570.
Pour la quatrième fois depuis le début de l’année, la Villa Aurora est présentée à la vente. Située en plein centre de Rome (Italie), ce monument d’exception et chargé d’histoire est potentiellement la maison la plus chère au monde puisqu’elle a été évaluée à 471 millions d’euros. Sur un terrain de 6.000m², si les quelques 2.200m² répartis sur six étages (comprenant onze chambres et dix salles de bains) justifient une infime partie du prix de vente, c’est surtout les œuvres uniques qui contribuent grandement à l’envolée du prix, une peinture au plafond de Le Caravage (1571-1610) et une sculpture dans le jardin attribuée à Michelangelo (1475-1564). Propriétaire de cette villa depuis 2002, la princesse Rita Boncompagni-Ludovisi, une Texane mariée au prince Nicolo Boncompagni-Ludovisi, se retrouve contrainte de vendre ce monument historique à cause d’un désaccord avec les premiers enfants de son époux. Pour sortir de cette impasse, le tribunal de Rome organise une nouvelle vente aux enchères avec une mise à prix initiale à 241 millions d’euros.
“Chaque propriété que j’ai traitée durant ma carrière, il s’agissait de vendre des biens immobiliers. C’est complètement différent : il s’agit de vendre de l’art avec un bien immobilier“, précise Ignace Meuwissen, l’agent immobilier de luxe en charge d’organiser la vente, pour De Rijkste Belgen. Par ailleurs, le tribunal de Rome précise que le futur acquéreur devra prévoir une enveloppe de 11 millions d’euros pour entreprendre les travaux nécessaires à l’entretien de la villa (moins de 5% de la mise minimale).
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