Illustration (Freepik / ImmoPotam).

Olivier Klein : le bouclier loyers “est un bon équilibre”

Mis en place dans le projet de loi portant sur le pouvoir d’achat, le bouclier tarifaire tend à limiter la hausse des loyers à 3,5% jusqu’en 2023. Pour Olivier Klein, cette mesure est un bon compromis entre les bailleurs et les locataires.

Pour lutter contre le niveau d’inflation qui s’annonce historique en 2022, le gouvernement d’Elisabeth Borne cherche à limiter la hausse des prix pour ne pas pénaliser le pouvoir d’achat des Français. Ainsi, en ce qui concerne le logement, si chaque année les propriétaires ont la possibilité de réactualiser les loyers à la date anniversaire du bail en tenant compte de l’Indice de Référence des Loyers (IRL), un bouclier tarifaire a été mis en place pour limiter la hausse à 3,5% jusqu’en 2023, soit un niveau très nettement inférieur à l’inflation. Cette hausse maîtrisée doit malgré tout permettre aux propriétaires d’entretenir les logements qu’ils mettent en location et qu’ils ne se retrouvent pas non plus pénalisés par la hausse du coût des matières premières (aussi bien pour des travaux d’entretien que de rénovation), tout en assurant une relative stabilité pour les locataires.

Notre proposition de plafonner la hausse des loyers à 3,5% jusqu’en 2023 est un bon équilibre. A la fois parce qu’elle permet de contenir le risque de flambée : si on ne fait rien, on peut atteindre 5% d’inflation ! Et, dans le même temps, les bailleurs, qu’ils soient privés ou sociaux, doivent aussi avoir les moyens d’entretenir leur bien. L’enjeu, c’est de protéger le locataire financièrement mais aussi dans la qualité de son logement. Surtout, 3,5%, c’est un plafond et ce n’est pas une obligation ! Si les bailleurs peuvent faire moins, on les y encourage“, assure Olivier Klein, le nouveau ministre délégué à la Ville et au Logement, dans une interview accordée à Libération. Au deuxième trimestre 2022, l’INSEE a augmenté l’IRL de 3,60%.

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