Les notaires observent le retour de la négociation
Même si le volume de ventes reste à un niveau très élevé en 2022, les prix le sont tout autant. Pour parvenir à un accord, les Notaires de France constatent un retour de la négociation entre les vendeurs et les acquéreurs.
Avec 1.116.000 transactions enregistrées à fin novembre 2022, le marché de l’immobilier se porte bien dans l’ancien. Malgré ce chiffre très satisfaisant, les Notaires de France remarquent un ralentissement depuis le quatrième trimestre 2021 et cette tendance s’est confirmée depuis l’été 2022. Si le marché avait été particulièrement dynamique entre avril 2021 et février 2022 (pic de +23% en un an en août 2021), l’emballement est bien terminé. Il faut dire que les niveaux des prix observés ces douze derniers mois sont particulièrement relevés : en un an, les Notaires de France et l’INSEE ont enregistré une hausse de prix de 6,4% en France métropolitaine (+2% en Ile-de-France contre +8,1% en province). Face à des niveaux de prix aussi brutaux, les acheteurs et les vendeurs sont obligés de parvenir à un compromis s’ils veulent conclure la transaction.
“Si la baisse des volumes est enclenchée, ce n’est pas le cas, loin de là, des prix. La tendance à la hausse observée les trimestres précédents perdure, qu’il s’agisse des appartements anciens ou des maisons anciennes. Néanmoins, on peut noter qu’au troisième trimestre 2022, l’amplitude des évolutions de prix est davantage contenue. Les notaires notent le retour de la négociation sur les prix, signe d’un assagissement de la hausse et d’un cadre plus équilibré des discussions entre les vendeurs et les acquéreurs“, observent les Notaires de France dans leur dernière note de conjoncture immobilière. Derrière cette problématique de prix, les acquéreurs se retrouvent aussi confrontés à l’obstacle du financement de plus en plus onéreux mais Meilleurs Agents s’attend à un réajustement baissier du marché dans les mois à venir…
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