Illustration (kremen / Freepik / ImmoPotam).

Trêve hivernale : Olivier Klein écrit aux préfets

A l’occasion de la fin de la trêve hivernale, Olivier Klein, le ministre délégué en charge de la Ville & du Logement, a écrit aux préfets pour leur rappeler que toute expulsion devra être accompagnée d’une proposition d’hébergement. Les associations redoutent malgré tout un pic des expulsions de locataires.

La trêve hivernale, qui avait démarré le 1er novembre 2022, vient de s’achever le 31 mars 2023. Durant cette période, toutes les procédures d’expulsions concernant un locataire qui ne paie plus son loyer ont été suspendues. Toutefois, dans certains cas, certaines personnes ne sont plus protégées par la trêve hivernale si elles bénéficient d’un relogement correspondant à leurs besoins, s’il s’agit d’un squat d’une résidence principale ou secondaire, s’il s’agit d’un occupation d’un garage ou d’un terrain ou s’il s’agit d’une ordonnance prononcée par un juge aux affaires familiales pour éloigner un membre violent du foyer. Durant la pandémie mondiale, la trêve hivernale avait été prolongée jusqu’au 10 juillet 2020 générant 8.100 expulsions et elle avait été décalée au 31 mai 2021 pour 12.000 expulsions recensées. Dans un contexte économique fortement inflationniste, les associations craignent toujours un pic des expulsions de locataires qui ne parviendraient plus à payer leurs loyers. Dans ce climat, Olivier Klein, le ministre délégué en charge de la Ville & du Logement, a écrit à tous les préfets pour les prévenir qu’une instruction du Délégué Interministériel pour l’Hébergement et l’Accès au Logement (DIHAL) leur sera transmise dans les prochains jours. Il leur rappelle que l’objectif reste d’éviter la précarisation des locataires et des bailleurs et que toute expulsion devra être accompagnée d’une proposition d’hébergement.

Toute expulsion rendue irrémédiable doit être accompagnée d’une proposition d’hébergement, nous devons porter un regard attentif aux locataires dont la situation est la plus vulnérable“, a prévenu Olivier Klein, le ministre délégué en charge de la Ville & du Logement, sur ses réseaux sociaux. Dernièrement, la Fondation Abbé Pierre avait rappelé que les femmes restaient les plus touchées par le fléau du mal-logement.

banniere-courtier-cafpi-credit-immobilier-banque-financement-taux-interet-usure-emprunt-credit-remboursement-1-300x250px

ImmoPotam collecte ses données et délivre une analyse auprès des sources qu'il considère les plus sûres. Toutefois, l'utilisateur reste le seul responsable de leur interprétation et de l'utilisation des informations mises à sa disposition. Ce contenu n'a aucune valeur contractuelle et ne constitue en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité d'ImmoPotam ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun. Ainsi, l'utilisateur devra tenir ImmoPotam, ses annonceurs et ses contributeurs indemnes de toute réclamation résultant de cette utilisation.

Tout achat et investissement comportent des risques pour l'utilisateur susceptibles de remettre en cause l'équilibre économique de son opération (mensualités, conditions d'assurance, vacance du bien, variation du loyer, impayés, revente, frais de gestion, charges de copropriété, changement de la fiscalité, risque de perte en capital lors de la revente…). L'utilisateur doit apprécier ses engagements tout en mesurant les risques fiscaux, financiers et juridiques au regard de sa situation financière et patrimoniale. Le non-respect des engagements ayant bénéficiés d'une aide (PTZ, TVA réduite, Pinel…) et/ou d'une subvention (Action Logement, 1% logement…) entraîne(nt) la perte du bénéfice des incitations fiscales et peu(ven)t être récupérables.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.