Illustration (klimkin / Pixabay / ImmoPotam).

Le taux d’usure est-il responsable de 45% des refus de crédits ?

Dans un sondage réalisé par Opinion System, 45% des demandes de prêts auraient été rejetées à cause du taux d’usure depuis le début de l’année. Or, il semblerait que cette donnée soit à nuancer…

Dans un sondage mené par Opinion System et commandé par l’AFIB (Association Française des Intermédiaires en Bancassurance) au cours du mois d’août 2022, il était question de mettre en avant que pratiquement un crédit sur deux (45%) était rejeté depuis le début de l’année à cause du taux d’usure. Si ce taux d’usure, qui est sensé protéger les emprunteurs contre les dérives commerciales des établissements bancaires, doit être réactualisé chaque trimestre en tenant compte des moyennes du marché majorées de 33%, cette hausse n’est pas assez rapide pour les courtiers et pénaliserait le marché. De plus, pour certains experts, ce chiffre aurait été largement gonflé par les courtiers qui ne s’appuient pas sur des données précises mais plutôt sur des estimations. Quoiqu’il en soit, les courtiers ne contestent pas ce chiffre et pensent même qu’il est aujourd’hui sous-estimé au regard de la conjoncture.

Ce chiffre de 45% n’est plus d’actualité car la situation sur le marché du crédit s’est aggravée depuis la mi-juillet et le taux de refus est parfois supérieur à 45%. […] L’un de nos courtiers nous a remonté un taux de refus potentiel de 70% sur la base de simulations“, estime Sandrine Allonier, la porte-parole de Vousfinancer, auprès du Figaro. Pourtant, dans ce même sondage, les courtiers estiment que les refus de prêts peuvent aussi bien s’expliquer par une banque qui refuse un intermédiaire (45%), les conditions drastiques du HCSF (31%) ou le taux d’usure (35%). Du côté des autorités financières, ce chiffre de 45% a été contesté par François Villeroy De Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui est chargé de réactualiser le taux d’usure tous les trois mois, et Bercy attend un effort de la part des banques pour soutenir davantage l’économie

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