Urbanisme : le gouvernement veut transformer les zones commerciales
Il y a soixante ans, la France rurale voyait naître sur son territoire des zones commerciales reconnaissables par leurs vastes parkings et leur architecture cubique avec de grands panneaux publicitaires. Aujourd’hui, le gouvernement veut repenser ce modèle.
Avec l’ambition de transformer ses zones commerciales, le gouvernement vient de lancer un appel à projets pour participer à la transformation urbaine dans une vingtaine d’entrées de villes (parmi les quelques 1.500 recensées sur tout le territoire). Avec un budget spécifique de 24 millions d’euros, il s’agira d’abord de repenser les usages tout en tenant compte des spécificités singulières et en préservant les enjeux économiques et environnementaux. Pour le gouvernement, il ne s’agit pas de faire la chasse à ces zones commerciales, symbole de l’après-guerre et d’une France périphérique, puisqu’elles continuent d’attirer 72% des ménages. Il s’agit d’abord de repenser un modèle qui a émergé sur des terres agricoles vendues bon marché et construites à moindres frais. Pour cela, les porteurs de projets pourront se manifester directement auprès des préfectures qui réaliseront une pré-sélection et désigneront les lauréats (en novembre 2023 et début 2024). Dans le même temps, les parlementaires devront débattre d’un projet de loi dédié à l’industrie verte afin de lever certaines contraintes réglementaires, déroger dans certains cas au Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou réduire certains délais.
“Dans un monde qui prend conscience de ses limites, la zone commerciale a atteint les sienne. Parce qu’il n’est plus entendable de grignoter une terre agricole qui nous nourrit, parce que chaque arbre coupé est désormais légitimement vécu comme un drame, parce que chaque trajet en voiture coûte cher, et même, de plus en plus cher. Les entrées de ville concentrent 72% des dépenses des Français dans les magasins et, dans une France périurbaine, elles sont devenues le commerce de proximité de millions d’entre nous : les supprimer ne serait ni faisable, ni souhaitable. Il faut donc les réinventer“, promet Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, dans un communiqué de presse. A l’automne dernier, pour redynamiser les centres-villes, l’Etat avait annoncé débloquer 5 milliards d’euros pour poursuivre son plan Action Cœur de Ville, pour le plus grand bonheur de Jacques Ehrmann, président du Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC) et directeur général du groupe Altarea. Cet été, le groupe Carrefour s’est associé à Nexity pour réaliser des opérations de mixités urbaines (logements, commerces, bureaux, hôtellerie, rénovations).
- Miami (Floride) : Lionel Messi a trouvé son manoir en bord de baie - 30 septembre 2023
- Poissy (78) : le Campus PSG un peu trop venteux et bruyant - 24 septembre 2023
- Emploi : Véronique Bédague (Nexity) resserre la voilure - 22 septembre 2023
ImmoPotam collecte ses données et délivre une analyse auprès des sources qu'il considère les plus sûres. Toutefois, l'utilisateur reste le seul responsable de leur interprétation et de l'utilisation des informations mises à sa disposition. Ce contenu n'a aucune valeur contractuelle et ne constitue en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité d'ImmoPotam ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun. Ainsi, l'utilisateur devra tenir ImmoPotam, ses annonceurs et ses contributeurs indemnes de toute réclamation résultant de cette utilisation.
Tout achat et investissement comportent des risques pour l'utilisateur susceptibles de remettre en cause l'équilibre économique de son opération (mensualités, conditions d'assurance, vacance du bien, variation du loyer, impayés, revente, frais de gestion, charges de copropriété, changement de la fiscalité, risque de perte en capital lors de la revente…). L'utilisateur doit apprécier ses engagements tout en mesurant les risques fiscaux, financiers et juridiques au regard de sa situation financière et patrimoniale. Le non-respect des engagements ayant bénéficiés d'une aide (PTZ, TVA réduite, Pinel…) et/ou d'une subvention (Action Logement, 1% logement…) entraîne(nt) la perte du bénéfice des incitations fiscales et peu(ven)t être récupérables.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.