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Loïc Cantin (FNAIM) : “nous sommes inquiets mais pas alarmistes”

S’il est de plus en plus difficile pour un primo-accédant d’accéder à la propriété, de nombreux propriétaires préfèrent quant à eux reporter leurs projets plutôt que de revoir un prix à la baisse. Dans ce contexte, il faut s’attendre à ce que le nombre de transactions immobilières soit inférieur au seuil symbolique du million d’unités en 2023, ce qui ne sera pas sans conséquence pour les professionnels du secteur.

Les temps sont durs pour les professionnels de l’immobilier : à cause des prix qui peinent à se réajuster et des taux d’intérêts qui sont toujours en hausse, les transactions immobilières peinent à être au rendez-vous. Pour ne rien arranger, beaucoup de vendeurs actuels ont encore en tête les estimations d’il y a trois ans, rendant difficile l’idée de réajuster les prix à la réalité du marché. Pour Loïc Cantin, s’il est acquis que 2023 sera moins performante que l’année précédente, ce n’est pas pour autant qu’il faille tomber dans la fatalité. Le président de la Fédération NAtionale de l’IMmobilier (FNAIM) s’attend à ce que l’on recense 150.000 transcations en moins en un an (-13,6%), mais le marché retrouvera ainsi ses standards des années précédentes. Malgré la faillite de nombreuses agences immobilières, il tient à relativiser la situation au regard du nombre de cartes professionnelles encore en activité. Pour lui, seules les nouvelles agences, celles qui ont engagé d’importants investissements et qui peinent encore à se créer une trésorerie, sont potentiellement les plus exposées.

Nous sommes inquiets mais pas alarmistes. On table toujours sur 150.000 transactions en moins cette année, ce qui signifie qu’on revient à des niveaux normaux d’activité. Entre 600 et 700 agences traditionnelles ont fermé ou sont en redressement judiciaire depuis un an. […] Sur plus de 83.000 cartes professionnelles actives, ce n’est pas catastrophique. […] Beaucoup d’agences se sont créées depuis quatre ans. Les structures les plus fragiles, les moins expérimentées sont aujourd’hui les plus exposées car les plus endettées, mais c’est valable quel que soit le secteur“, remarque Loïc Cantin, le président de la Fédération NAtionale de l’IMmobilier (FNAIM), dans les colonnes du Parisien. De son côté, pour Sandrine Allonier (Vousfinancer.com), sans amélioration de l’offre bancaire, il y a peu de chance pour que la production de crédits redémarre et cela continuera toujours de pénaliser les transactions immobilières. En début d’année, le président de la FNAIM prédisait un nombre de transactions nettement revu à la baisse en 2023, anticipant une baisse de 10% environ.

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