Le réseau Laforêt dresse le bilan annuel de son activité en 2022
Pour les agences immobilières Laforêt, l’année 2022 marque un retour à l’équilibre. Si les prix ont progressé de 4,7%, leur hausse commence à ralentir et, face à la problématique du pouvoir d’achat, les délais de vente s’allongent (81 jours en moyenne nationale) et les négociations redeviennent une réalité.
Les agences immobilières Laforêt, qui se revendiquent numéro un de la confiance depuis douze ans et qui sont élues meilleures franchises immobilières depuis quatre ans, viennent de publier leur point annuel sur le marché de 2022. Par rapport à 2021, il apparaît que la demande dans l’immobilier ancien a progressé de 1% (+3% à Paris contre -1% en province), que l’offre s’est redressée de 12% sans endiguer la pénurie (+25% à Paris contre +11% en province), que le volume de transactions a reculé de 4%, que les primo-accédants représentent 32% des transactions (19% pour les investisseurs), que les prix dans l’immobilier ancien ont augmenté de 4,7% et que la marge de négociation s’élève à 4,53%. Au niveau national, le délai des ventes s’est allongé à 81 jours en moyenne (76 jours pour les maisons contre 83 jours pour les appartements).
“Contrairement à 2021, c’est un marché de l’immobilier ancien en deux temps qui a caractérisé l’année qui vient de s’écouler : une première période, allant de janvier à juillet, marquée par une forte accélération avec une demande extrêmement soutenue ; puis l’apparition de premiers signes de ralentissement, tout particulièrement dans les grandes métropoles et les environnements ruraux. […] Au cours des derniers mois, un rééquilibrage des prix a également pu être observé : les grandes villes, ainsi que les départements et arrondissements les plus chers ont vu, pour la première fois, leurs prix s’infléchir après des années de hausse. En revanche, les zones littorales maintiennent des prix élevés du fait d’un engouement prononcé des Français pour ces territoires, tandis que les zones rurales et les communes à faible densité atteignent un plafond de verre, avec des appartements et maisons éloignés des centres-villes, dont les prix avaient flambé ces dernières années. Enfin, l’année 2022 a été marquée par la remontée spectaculaire des taux d’intérêt, qui ont crû rapidement, passant de 1,12% à 1,84%. A noter, également, un mécanisme de taux d’usure qui a eu pour effet de décaler un certain nombre de projets. Le rapport acquéreurs / vendeurs s’est, quant à lui, rééquilibré, tandis que les conditions d’emprunt ont freiné les velléités d’achat des jeunes actifs et des foyers les plus modestes, moins dotés en apport personnel. En résumé : l’année 2022 marque le retour à l’équilibre“, remarque Laforêt dans son communiqué de presse portant sur son activité en 2022. Comme pour les promoteurs immobiliers, les notaires et les courtiers, le réseau Laforêt remarque aussi que la question du financement et la problématique du taux d’usure restent une réalité pour leurs clients.
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