Paris XXe (75) : locataire de 4,7m² pour 550 euros par mois
A Paris XXe (75), malgré une réglementation censée le protéger (9m² pour 20m³ au minimum), un locataire se retrouve dans un appartement de 4,7m² (studio), complètement insalubre, qu’il paie chaque mois 550€. Mais la mairie de Paris surveille de près cette situation…
Depuis quatre ans, Massi, un quadragénaire venu d’Algérie et travaillant en CDI dans une brasserie parisienne, vit à Paris XXe (75) dans un studio de 4,7m² qu’il paie 550 euros chaque mois. Pour se retrouver dans ce logement, il est même passé par une agence immobilière qui lui a fait signer le bail. C’est en décidant de se plaindre de différents problèmes (fuites et moisissures) à son premier bailleur, une Ukrainienne vivant à Paris XVIe, que la situation commence à l’alerter : en effet, celle-ci ne prend pas sa situation au sérieux et lui suggère d’aérer simplement son logement. Massi se rapproche alors des services d’hygiène de la mairie de Paris et constatent un mensonge de taille : la propriétaire a déclarée une surface de 24m². En saisissant l’association Droit Au Logement (DAL), le locataire apprend que son local a été déclaré insalubre par la préfecture. Alors, pour échapper à ses responsabilités, la propriétaire initiale est parvenue à vendre son bien et le nouveau bailleur se retrouve avec une mise en demeure l’obligeant à reloger son locataire dans les trois mois.
“Ces marchands de sommeil qui se gavent sur le dos des plus modestes finiront condamnés. La Ville se portera systématiquement partie civile pour soutenir les victimes“, prévient Ian Brossat, maire adjoint de Paris en charge du logement (Parti Communiste Français), sur son compte Twitter. Depuis l’automne dernier, ce sont les élus locaux et les services municipaux qui peuvent contrôler et sanctionner la mauvaise application de l’encadrement des loyers.
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